Rabbi Eliezer Berland - Pesach (français)

  Révéler l’emouna dans le monde est le point central de la sortie d’Égypte – Rabbi Nathan de Nemirov – Dans Likouté Halakhot , Rabbi Nathan de Nemirov nous enseigne : « Et c’est cela l’aspect de Pessa’h, car le point central de la sortie d’Égypte était de révéler la emouna sainte (la foi en D.ieu), qui est le point central de la sortie d’Égypte pour recevoir la Torah, qui est emouna , comme il est écrit : “Toutes tes mitsvot sont emouna ...” « Le point central de la emouna s’atteint par le biais de l’ emunat ‘hakhamim (la foi en nos Sages saints / rabbins), selon le verset : “Et ils crurent en Hachem, et en Moché Son serviteur.” Car il est impossible de croire en Hachem sans croire en Moché Son serviteur — c’est-à-dire emunat ‘hakhamim — car sa grandeur est insondable et dépasse notre compréhension. « Et il est impossible d’atteindre la emouna sainte si ce n’est par le biais des vrais tsaddikim , qui implantent en nous cette emouna sainte. Et nous devons croire en eux sans d...

  La sollicitude du Tsaddik envers le médecin Extrait du livre Eliezer Eved Hashem « L’étude de la Torah mène à la vigilance dans l’accomplissement des mitsvot. La vigilance mène à l’assiduité dans leur accomplissement. L’assiduité mène à la propreté de l’âme. La propreté de l’âme mène à l’abstention de tout mal. L’abstention du mal mène à la pureté et à l’élimination de tous les désirs bas. La pureté mène à la piété. La piété mène à l’humilité. L’humilité mène à la crainte du péché. La crainte du péché mène à la sainteté. La sainteté mène à l’esprit divin. L’esprit divin mène à la résurrection des morts. Et la piété est supérieure à toutes. » ( Guemara Avoda Zara 20b ) Tant qu’une personne s’élève dans la sainteté ( kedousha ) et la pureté ( tahara ), elle saisit des pensées plus hautes et plus élevées. Quand un homme atteint des niveaux plus élevés, il doit aussi rester attentif et connecté à l’environnement qui l’entoure. Un homme ne doit pas s’envoler dans les mondes spirituel...

בס"ד #435 – Prière pour ne jamais désespérer Prière du Rav Eliezer Berland – Ne jamais abandonner NE JAMAIS DÉSESPÉRER ET CRIER : "POURQUOI SERIONS-NOUS ÉCARTÉS ?" Maître du monde, accorde-moi le mérite de crier jour et nuit = 177 : « Pourquoi serions-nous écartés »[1] et qu’à travers cela, nous méritions d’entrer avec nos corps dans le Gan (53) Éden (124) = 177. Et de mériter le niveau d’Avraham (248), Yitzhak (208), Yaakov (182), Moché (345), Aharon (256), Yossef (156), David (14), ainsi que le niveau de Sarah (505), Rivka (307), Ra’hel (238), Léa (36) = 2495, et qu’à travers cela, nous méritions d’entendre les « Dix Commandements » à chaque seconde et à chaque instant, comme il est dit : « Je suis Hachem ton D.ieu, qui t’a fait sortir du pays d’Égypte. » [1] Les Juifs qui étaient impurs et n’avaient pas pu apporter le sacrifice de Pessa’h à temps ne se sont pas découragés. Ils sont venus pleurer devant Moché en disant : « Pourquoi serions-nous écartés ? » Mo...

  Le Miracle à la synagogue Chabad de Poway Traduit et adapté d’un témoignage paru dans la newsletter Hitchadshut, n°116 Mardi matin dernier, mon mari est rentré de la prière à la Beit HaRav du Rav Berland, rue Ido HaNavi, et m’a dit : J’ai entendu que le Rav a vu un nouveau décret sévère, et il demande à toutes les femmes de réciter le Livre des Téhilim avant Chvi'i shel Pessa’h (le septième jour de Pessa’h). Je dois être honnête : J’ai un peu gémi en entendant cela, car comme la plupart des autres femmes, j’ai passé tout le mois d’avril à courir le marathon du « Séder », et celui du « nettoyage de la maison », et mardi était le premier jour depuis des semaines où je pouvais enfin poser mes pieds. Et voilà qu’il y avait encore une mission à accomplir : essayer de lire tout le Livre des Téhilim avant vendredi soir. Je lis l’hébreu assez lentement, car ce n’est pas ma langue maternelle. En général, il me faut six heures pour venir à bout du livre de Téhilim, les rares fois où je...

  Un aperçu de la Nuit du Séder du Rav Berland Traduit et adapté du bulletin Hitchadshout, n°116 Autrefois, les élèves des Tannaïm se cachaient dans les placards et sous les lits pour mieux comprendre comment un Tsadik se comporte dans l’intimité de son foyer. Aujourd’hui, il existe des moyens plus accessibles de saisir une part de l’avodat Hachem de nos Tsadikim et de nos guides saints. Nous souhaitons partager avec vous quelques coutumes et pratiques du Rav Eliezer Berland, chelita, telles qu’elles ont été rapportées par des témoins présents à sa table du Séder, parmi eux de nombreux petits-enfants et autres membres de la famille. Nous espérons que cela vous inspirera à vivre votre propre Leil Séder avec un peu plus de sainteté et de joie, et que nous soyons tous bénis de goûter, au moins en partie, à la rédemption en ce Pessa’h. Le plateau du Séder Le Rav Berland suit le minhag (coutume) du Ari zal. Chaque chef de famille a son propre plateau de Séder placé à côté de lui à ta...

 בס"ד  Faux prophètes et le chant de Pessa'h PARTIE 1 : Traduit et adapté d'un shiour donné par Rav Eliezer Berland, chlita, le 17 Nissan 5747, et paru pour la première fois dans Hithadshut #14. « Il vit leur détresse quand Il entendit leur chant » (Téhilim 106:44) Le Hatam Sofer dit que dès que les gens commencent à chanter, même avant de réellement prier, Hachem exauce déjà toutes leurs demandes. Le Hatam Sofer applique cela à Pessa'h : « Entendre le chant et la prière. » Il rapporte le commentaire de Rachi sur Berakhot, qui dit que dès l’instant où une personne commence seulement à chanter, toutes ses prières sont déjà acceptées. Il suffit qu’elle commence les zemirot (chants) du matin, par exemple avec « Je remercierai Hachem », et toutes ses demandes sont déjà exaucées. Dès que l'on commence à chanter pour Hachem, nos requêtes sont accordées Ainsi, lorsqu’il commence à prier, c’est encore plus puissant : cela agit pour ses générations futures, ses descendants,...

 בס"ד  Pessa'h et Chevi’i Shel Pessa'h – Rav Eliezer Berland Shlit”a "Celui qui observe une mitzvah ne connaît pas le mal" (Kohélet 8:5) Le Midrash (Kohelet Parashah 8) dit : "Celui qui observe une mitzvah ne connaît pas le mal – c'est Esther qui était occupée avec la mitzvah du Biour ‘Hametz (la destruction du levain)." --- Mordekhaï criait contre les décrets au moment du Biour ‘Hametz "Mordekhaï arriva chez Esther déjà après le coucher du soleil. Le décret fut édicté le 13 Nissan. Pendant toute la journée du 13 Nissan, on était occupé à rédiger et signer le décret, jusqu'à ce qu'il soit prêt à être exécuté – c'était déjà le soir." "Mordekhaï commença alors à crier avec force et amertume. Il parcourut toute la ville pendant qu'Esther était occupée à accomplir la mitzvah du Biour ‘Hametz." --- Esther dit que grâce aux mitzvot, ils seraient sauvés après Pessa'h "Esther lui dit : ‘Pourquoi cries-tu en plein...

 בס"ד  Ayez confiance en Hachem pour vous aider à faire Pessa'h À l’approche de Pessa'h 5779, nous espérons partager quelques extraits traduits des commentaires du Rav Eliezer Berland sur la Haggadah. Moishela se rendit chez le Paritz (seigneur polonais) avant Pessa'h, et le Paritz lui dit : Dis-moi, Moishela, qui te donne ta parnassa (subsistance) ? Moishela répondit : HaKadosh Baroukh Hou, HaKadosh Baroukh Hou. Le Paritz lui dit : Écoute-moi bien, et cette fois, ne te moque pas de moi. Qui te donne ta parnassa, Moishela ? Il répondit immédiatement : HaKadosh Baroukh Hou ! Le Paritz lui dit : HaKadosh Baroukh Hou?!?!? Bon, essayons encore une fois, pour la troisième fois. Tu dois savoir que ce que tu fais est vraiment impoli. Qui te donne ta parnassa ? Qui possède ton kretchma[1] (motel / auberge / taverne) ? Le kretchma t’appartient-il ou m’appartient-il ? Qui en est le propriétaire ? Moishela répondit : Le Paritz possède le kretchma. Alors, qui te donne ta parnassa ...

 בס"ד  Comment servir Hachem dans un état de constriction – Rav Eliezer Berland Rav Berland explique comment servir Hachem même lorsque nous traversons des moments difficiles. --- COMMENT SERVIR HACHEM DANS UN ÉTAT DE CONSTRICTION – PERLES DE TORAH DU RAV ELIEZER BERLAND L’extrait suivant a été traduit et transcrit à partir d’un article paru dans l’édition de Pessa'h 5777 de Hithadshut. Rav Nathan explique dans Likutey Halakhot (Hoshen Mishpat, Pikadon, 4:8) qu’il existe huit types de mochin (états d’esprit saints). Chacun de nous est tenu d’expérimenter ces huit états d’esprit. Il y a la gadlout d’gadlout (conscience expansive, la plus grande des grandes) et d’autres types d’états d’esprit. Et en lien avec cela, une personne est aussi soumise à une épreuve terrible : soudainement, le Ciel lui retire tous ses mochin (états spirituels d’esprit). On veut voir comment cette personne va servir Hachem lorsqu’elle n’a plus son état d’esprit spirituel. Servir Hachem quand on est remp...

 בס"ד  Kaayal Taarog Rav Ofer Erez newsletter for Nissan/Pesach Il est écrit dans les livres saints que tout le processus de l’Exode que la nation d’Israël a traversé en Égypte – de l’exil à l’esclavage, puis à la rédemption – s’applique à chacun d’entre nous personnellement. L’exil égyptien est appelé la racine de tous les exils, tant sur le plan général que personnel. En réalité, l’ordre de l’Exode d’Égypte est également l’ordre et le chemin que chacun d’entre nous traverse lorsqu’il fait téchouva (repentance) et se rapproche d’Hashem, le Tout-Puissant. Observons quelques points de l’Exode. Pharaon et les Égyptiens ont été frappés par dix plaies avant que la nation d’Israël ne quitte l’Égypte. La dixième plaie fut la mort de tous les premiers-nés égyptiens, qui eut lieu à minuit, le 15 du mois de Nissan, la veille de l’Exode. En préparation de cette dixième plaie, D-ieu ordonna à Moché Rabbénou [Moïse] de commander au peuple d’Israël d’égorger le sacrifice de Pessa'h et d’en...