Le Miracle à la synagogue Chabad de Poway

 


Traduit et adapté d’un témoignage paru dans la newsletter Hitchadshut, n°116

Mardi matin dernier, mon mari est rentré de la prière à la Beit HaRav du Rav Berland, rue Ido HaNavi, et m’a dit :
J’ai entendu que le Rav a vu un nouveau décret sévère, et il demande à toutes les femmes de réciter le Livre des Téhilim avant Chvi'i shel Pessa’h (le septième jour de Pessa’h).

Je dois être honnête :
J’ai un peu gémi en entendant cela, car comme la plupart des autres femmes, j’ai passé tout le mois d’avril à courir le marathon du « Séder », et celui du « nettoyage de la maison », et mardi était le premier jour depuis des semaines où je pouvais enfin poser mes pieds.

Et voilà qu’il y avait encore une mission à accomplir : essayer de lire tout le Livre des Téhilim avant vendredi soir.

Je lis l’hébreu assez lentement, car ce n’est pas ma langue maternelle. En général, il me faut six heures pour venir à bout du livre de Téhilim, les rares fois où je m’y suis attelée. Alors la lutte intérieure a commencé :

Que quelqu’un d’autre lise le livre de Téhilim, je suis fatiguée.

Mais le Rav ne demande jamais quelque chose sans raison. Il doit y avoir une bonne raison à cela.

Mais je suis épuisée, et cela va me prendre six précieuses heures de vacances pour dire tout le livre de Téhilim avant vendredi soir. J’ai besoin de repos !

Mais tu sais, Rivka, que chaque fois que tu fais cet effort, le premier endroit où tu vois les résultats, c’est dans ta propre vie.

Et cela m’a stoppée net, parce que c’est tellement vrai.
Alors, j’ai ressorti mon livre de Téhilim, et j’ai établi un planning pour le diviser en 4 parties, à compléter avant vendredi midi – le septième jour de Pessa’h. Avec l’aide de Dieu, j’ai réussi. Ensuite, j’ai commencé à recevoir des éclaircissements sur des choses qui me tracassaient depuis longtemps, et un dossier bloqué depuis des années a soudainement avancé de façon significative.

Si cela avait été tout, dayénou.

Mais ensuite, dimanche matin, je me suis connectée et j’ai découvert qu’un déséquilibré armé d’un fusil d’assaut avait ouvert le feu dans une synagogue Chabad à Poway, près de San Diego – apparemment dans une tentative d’imiter les attaques horribles perpétrées dans deux mosquées à Christchurch, quelques semaines plus tôt.

En Nouvelle-Zélande, un homme armé était entré dans deux mosquées et avait tiré sur plus de 350 personnes, tuant 50 d’entre elles sur place.

Horrible.

Et maintenant, ce déséquilibré en Amérique avait publié un long manifeste annonçant qu’il allait essayer de faire la même chose, lo alénou, à Poway – sauf que… son arme s’est enrayée très peu de temps après avoir commencé à tirer. Je sais qu’il a tout de même assassiné une juive innocente* et blessé trois autres personnes, et que chaque être humain est un monde entier.

Mais grâce à Dieu, mille fois merci, cela aurait pu être bien pire.

Le fusil du tueur s’est enrayé, il a pris la fuite, et ensuite – peut-être la chose la plus étrange – il a lui-même appelé la police pour se dénoncer, puis a attendu qu’ils viennent l’arrêter.

Est-ce logique ?
Cela semble être un miracle manifeste que les choses n’aient pas empiré.

Alors que je réfléchissais à tout cela, j’ai reçu un e-mail avec un lien vers une information que la censure militaire venait tout juste d’autoriser à publier : un énorme attentat que le Hamas préparait autour du jour des élections israéliennes.

Un kamikaze avait été préparé pour foncer avec une voiture piégée dans un quartier très peuplé de Maalé Adoumim, juste à l’extérieur de Jérusalem, vers le 9 avril. Il a été arrêté le 31 mars.

Qui sait combien d’autres complots, d’attaques contre les Juifs – en Israël comme à l’étranger – sont continuellement contrecarrés, adoucis, annulés ? Je n’en sais rien.

Mais je sais une chose :
Quand le Rav Berland et nos autres vrais Tsadikim nous disent qu’il y a des décrets sévères à l’horizon, nous devons écouter. Et faire un effort pour lire des Téhilim, ou participer à un rassemblement de prière à ‘Hevron.

Nos ennemis se réorganisent sans cesse, inventent toujours de nouvelles façons de blesser les Juifs. Et comme le Rav nous l’a dit il y a quelques mois, la prière est notre seule véritable protection, à ce stade.

Seuls les Téhilim arrêtent les Tillim – les missiles.
Et ils arrêtent aussi les kamikazes, font enrailler les fusils d’assaut de manière inexplicable, et qui sait quoi d’autre ?

Je ne sais pas.

Mais il est évident que nos vrais Tsadikim voient les choses avec des yeux bien plus clairs.


Que cet article soit un ilouï nechama pour Lori Kaye, et une refoua chélema pour toutes les personnes blessées dans l’attentat contre la synagogue de Poway : Yisroel ben Chana Priva — qui a perdu un doigt sous les tirs à bout portant ; la petite Noya bat Eden (Dahan), 8 ans, et son oncle Almog ben Ruti.

Retrouvez plus de réflexions de Rivka sur son blog : https://rivkalevy.com

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