Un mari doit honorer sa femme

  



Un mari doit honorer sa femme — Encouragement quotidien par Rabbi Eliezer Berland chlita


Encouragement quotidien de notre maître, Rav Eliezer Berland chlita : « Un mari doit honorer sa femme et apprécier tout ce qu’elle fait pour lui. »
Mercredi 4 Nissan 5785

Voici ses paroles saintes :

« Le Zohar dit : Si tu ne sais pas dire à ta femme : ‘Ravot banot asou ‘hayil, vé’at alit al koulana’ (Proverbes 31:29) — ‘Nombreuses sont les filles qui ont accompli des actions vaillantes, mais toi, tu les surpasses toutes’ — alors ne te marie pas.

Qui t’a dit de te marier ? Qui t’a demandé de te marier ?

Tu dois lui dire cela chaque jour : ‘Ravot banot asou ‘hayil.’ Ne lui dis pas : ‘Ma mère cuisinait mieux. Ma sœur cuisinait mieux. Chez la voisine, la nourriture a meilleur goût.’ — sinon, direction le tribunal rabbinique.

Ou maintenant, juste avant Pessa’h, la femme travaille avec des pinces, avec des aiguilles — dans les lits en bois, il y a plein de fissures. Elle travaille là-dessus pendant trois jours et trois nuits ; elle ne dort pas, elle ne mange pas. Elle enlève toutes les miettes des gaufrettes qu’ils ont mangées toute l’année.

Et lui, le pauvre, était à Ouman, et pendant trois jours, il n’a pas mangé ; il y a une guerre là-bas. Maintenant, il rentre pour Pessa’h. Il arrive avec un paquet de gaufrettes et s’allonge sur le lit. Trois jours sans manger. Je le comprends. Je suis pour lui. Je suis du côté des hommes, mais voilà qu’il mange les gaufrettes sur le lit après qu’Emma ait nettoyé toutes les miettes.

Tu lui apportes maintenant deux kilos de gaufrettes. Tu lui apportes parce que tu n’as pas mangé pendant trois jours, parce que tu étais à Ouman, et qu’il n’y avait pas de nourriture. Maintenant, il y a la guerre ; il n’y a rien à manger là-bas. Jusqu’à ce que tu traverses les frontières et tout. Aujourd’hui, on n’a même plus besoin de passeport ; on traverse sans passeport.

Tous les lits sont à nouveau remplis de miettes, après qu’elle a nettoyé pendant trois jours, et si tu es son fils, elle ne peut rien dire. Mais un mari — c’est direction le tribunal rabbinique, et c’est fini.

Donc, si un mari ne comprend pas qu’il doit honorer ce que sa femme fait pour lui — surtout maintenant, alors que l’on fait le nettoyage de Pessa’h. »

Pessa’h Cachère et Samea’h à nous tous et à tout le peuple d’Israël.

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